Le shiatsu est avant tout, une pratique simple et concrète : un art du toucher qui aide le corps à relâcher ses tensions, à retrouver son équilibre naturel et à mobiliser ses propres ressources.
On parle souvent, dans les traditions orientales, de Qi ou d’« énergie ». Ces notions, sont pour moi avant tout des représentations symboliques de l’équilibre vital. Les anciens praticiens chinois et japonais, bien avant nos outils modernes, avaient une connaissance fine du corps et de son fonctionnement. Leur manière d’observer et de décrire la circulation du Qi traduit, d’une autre façon, cette compréhension subtile de la physiologie humaine.
Mes limites d’intervention
Le shiatsu peut apporter détente, vitalité et soutien, mais il ne remplace jamais un suivi médical. Mon rôle n’est pas de guérir, mais d’accompagner chaque personne avec respect et dans le cadre de ce qui est sécuritaire pour sa santé.
Pour cette raison, je ne pratique pas le shiatsu dans certaines situations qui nécessitent une prise en charge médicale spécialisée, comme par exemple :
- la présence de tumeurs ou de cancers,
- les grossesses à risque ou les trois premiers mois de grossesse,
- les plaies ouvertes ou fractures,
- les états infectieux et fièvres,
- les problèmes cardiaques ou respiratoires graves,
- les stades avancés de diabète,
- les troubles circulatoires sévères (phlébite, embolie),
- ou certains handicaps demandant un accompagnement médical spécifique.
Dans tous ces cas, le shiatsu peut parfois trouver sa place à un autre moment du parcours de santé, mais toujours en complément et dans le respect des soins médicaux indispensables..